15 artistes qui ont pris racine en Gaspésie

Culture Gaspésie et Vivre en Gaspésie s’unissent pour vous faire découvrir 15 artistes qui ont pris racine en Gaspésie.

Reconnue pour la beauté de ses paysages et de ses grands espaces entre mer et montagnes, la Gaspésie est une source d’inspiration infinie pour les créateurs et les créatrices de toutes les disciplines artistiques. Partons à la rencontre de ceux et celles qui ont décidé de larguer les amarres en sol gaspésien.

Flavie Barberousse (Cap-d’Espoir)

Née en France, Flavie est une artiste professionnelle autodidacte. Arrivée au Québec en 2009, elle a élu domicile, à Cap-d’Espoir, en 2017. En plus de sa pratique individuelle en arts visuels, Flavie multiplie les expériences artistiques en participant notamment à des événements d’art in situ, en collaborant aux décors de pièces de théâtre et en illustrant des projets d’albums. Ses tableaux se retrouvent dans plusieurs collections privées en France, au Québec et au Nouveau-Brunswick. Ah oui, Barberousse n’est pas un nom d’artiste, c’est son vrai nom!

flaviebarberousse.com

portrait femme Flavie Barberousse
Flavie Barberousse, credit : Rolando Segura
Tatsumi Komiya  (Cap-Chat)

Natif du Japon, Tatsumi Komiya a étudié le soufflage du verre, un savoir-faire ancestral, dans son pays natal avant de migrer et de travailler en France de nombreuses années. C’est à l’hiver 2019 que Tatsumi et sa femme, Satomi Komiya, ont fait le saut en Gaspésie et se sont installés à Cap-Chat. Quelques mois après leur arrivée, ils ont ouvert La Maison des verriers, un atelier-boutique dans un ancien garage, près de la mer.

facebook.com/maisondesverriers

Artisan du verre soufflé
Tatsumi Komiya, crédit : à venir
Priscilla Guy (Marsoui)

Originaire de Sherbrooke, Priscilla Guy est performeuse, chorégraphe, cinéaste, commissaire et chercheuse en arts basée à Marsoui. Elle a fondé Mandoline Hybride en 2007, bannière sous laquelle elle diffuse ses créations scéniques, performances in situ et courts-métrages chorégraphiques. Elle est également à l’origine de plusieurs projets chapeautés par Mandoline Hybride (Regards Hybrides, Salon58, FURIES – Festival de danse contemporaine) et impliquée dans des projets collectifs internationaux.

mandolinehybride.com

Portrait de femme
Prisicilla Guy, cérdit : à venir
René Faulkner (La Martre)

Montréalais d’origine, le photographe et artiste en arts visuels, René Faulkner, habite à La Martre depuis de nombreuses années. Il a poursuivi son apprentissage sur une période de plus de 20 ans afin de pousser sa démarche artistique à un niveau supérieur pour s’approprier un processus de création par la recherche, l’expérimentation et la détermination. Il manipule la texture et l’image en utilisant les technologies actuelles. L’image acquise par le médium photographique est donc, tantôt bouleversée, tantôt adoucie, tantôt dénaturée.

culturegaspesie.org/membre/rene-faulkner

Portrait homme
René Faulkner, crédit : à venir
Michelle Larouche (Paspébiac)

Native de La Tuque, Michelle Larouche est passée par Montréal pour ses études avant de s’installer en Gaspésie. Celle qui habite à Paspébiac porte fièrement deux chapeaux, soient celui d’ambulancière et celui d’artiste en arts visuels! Sa pratique artistique est pour elle un exutoire face à son quotidien comme ambulancière.

facebook.com/michellelaroucheartiste

Portrait femme
Michelle Larouche, crédit : à venir
Moïse Marcoux-Chabot (Mont-Saint-Pierre)

Originaire de Saint-Nérée-de-Bellechasse, Moïse Marcoux-Chabot est un documentariste et créateur autodidacte. Après avoir représenté la Gaspésie à la Course des régions en 2013 et produit « L’espouère », un court-métrage primé, il a décidé de s’installer, avec sa petite famille, à Mont-Saint-Pierre en Haute-Gaspésie, en 2016. Il a également réalisé la série documentaire « Ramaillages ». En plus de ses projets actuels, Moïse travaille aussi sur le développement d’un Hub créatif à Mont-Saint-Pierre.

moisemarcouxchabot.com

portrait homme vidéaste
Moïse Marcoux-Chabot, crédit : à venir
Dasha Vymetalova (Gaspé)

Originaire de la République tchèque, Dasha Vymetalova est une vidéaste et photographe qui a adopté la Gaspésie en 2006. Formée en production audiovisuelle, Dasha a produit de nombreux reportages et publicités pour divers clients en plus de participer aux captations de différents spectacles dans la région. Sa série documentaire en 10 épisodes « Marianne III : la dernière barge » suit les étapes de construction d’une barge de pêche gaspésienne et met en valeur de nombreux endroits, artisans et personnages.

dashavymetalova.com

femme vidéaste
Dasha Vymetalova, crédit : à venir
Patrick Dubois (Carleton-sur-Mer)

À la recherche d’un sens dans sa vie, c’est en 2012 que le conteur Patrick Dubois a pris la décision de s’installer dans la Baie-des-Chaleurs afin de faire revivre la tradition du conte et de vivre plus simplement. Installés autour d’un feu sur le bord de la mer, au pied du phare de Carleton-sur-Mer, les spectateurs se laissent transporter dans la Gaspésie des années 1800 que raconte le coloré porteur d’histoires de La Petite grève. Patrick arborera son chapeau de conteur du vendredi au lundi entre le 18 juin et le 30 août 2021. Le coût est de 5$ par personne, payable en argent, en Demis ou même en troc!

lapetitegreve.com

conteur gaspésien
Patrick Dubois, crédit : à venir
Johanna Moya (Sainte-Thérèse-de-Gaspé)

Née à Marseille d’une mère italienne et d’un père pied-noir né à Oran, la photographe Johanna Moya a passé son enfance entre Marseille et la côte est australienne. En 2015, elle décide de partir seule vers le Québec et depuis, elle ne l’a jamais quitté. Ça fait un an que Johanna a fait le grand saut en Gaspésie. Elle explore et photographie son nouveau coin de pays en racontant et reliant l’histoire de la nature à celle des humains, particulièrement des femmes dénudées, dans une démarche écoféministe, intergénérationnelle, tout en célébrant l’inclusion des genres.

lanomadephotographie.com

portrait femme photographe
Johanna Moya, crédit : à venir
Marie-Ève Tessier-Collin (Cap-d’Espoir)

C’est en 2005 que l’illustratrice et autrice Orbie, native de Québec, a fait de Cap-d’Espoir son nouveau chez-soi. Son premier album jeunesse « La petite truie, le vélo et la lune », sorti en 2013, a connu un véritable succès en étant distribué dans plusieurs pays dans le monde. Ont suivi les albums « La corde à linge », « On a un problème avec Lilou la loutre », « Pas de chevaliers pour les pirates » ou encore « Clovis a peur des nuages ». Si vous avez de jeunes enfants, parions qu’ils connaissent au moins un des albums de Orbie!

orbie.ca

femme enfant illustratrice
Marie-ève Tessier-Collin, crédit : à venir
Bruno Mainville (Bonaventure)

L’artiste Bruno Mainville est installé à Bonaventure depuis environ trois ans. Il présente ses œuvres dans des galeries, salons et foires au Québec et aux États-Unis depuis une quinzaine d’années. Sa démarche artistique est double. Il explore d’abord une peinture de l’imaginaire où les objets et les espaces deviennent les témoins muets d’un mystère. Ses tableaux sont peints principalement à la tempera à l’œuf, une technique ancienne. Et d’autre part, il pratique aussi l’aquarelle sur le motif. Il s’intéresse à la démocratisation de l’art et de la création.

brunomainville.com

portrait homme lunettes
Bruno Mainville, crédit : à venir
Emie Gravel (Maria)

Native de Mercier, sur la Rive-Sud de Montréal, Emie Gravel a parcouru le monde avant de poser ses valises à Maria, dans la Baie-des-Chaleurs, il y a dix ans. L’artiste tisserande a fondé La Trameuse en ayant comme objectif de renouveler le tissage traditionnel et de revaloriser cet art textile trop longtemps confiné au foyer. L’usage contemporain de ses produits passe par la création de hamacs, de serviettes de plage, de couvertures, de foulards, de tapis de catalogne ou encore de tissus pour la conception d’une robe de mariée!

facebook.com/latrameuse

portrait femme tissage métiers d'art
Emie Gravel, crédit : à venir
Thuy Aurélie Nguyen (Bonaventure)

Moitié française, moitié vietnamienne et québécoise d’adoption, Thuy Aurélie vit depuis quelques années dans la Baie-des-Chaleurs. Formatrice de la relève pour Le Mouton Noir, journaliste pour La Fabrique culturelle, elle est aujourd’hui docteure en lettres et écrivaine. Elle se passionne pour tout ce qui touche à la filiation, l’exil et la transmission. Elle a publié dans plusieurs revues de création et participé à l’ouvrage collectif Des grands chefs et des écrivains. Thuy Aurélie donne aussi des ateliers d’écriture et de kasàlà (poésie de louange d’origine africaine) et anime des soirées culturelles.

facebook.com/thuyaurelie.nguyen

portrait femme extérieur
Thuy Aurélie Nguyen, crédit : à venir
Élise Dubé (Gaspé)

Née à Montmagny, Élise Dubé est une artiste en arts visuels qui vit désormais à Gaspé. Elle pratique la broderie et l’assemblage de fibres dans des œuvres bidimensionnelles ou des installations in situ. Ses réalisations ont fait l’objet d’expositions individuelles et collectives au Québec. Ayant travaillé comme médiatrice culturelle en arts visuels, en théâtre et en chanson, elle enseigne aujourd’hui les arts visuels au Cégep de la Gaspésie et des Îles, Campus de Gaspé.

elisedube.com

portrait femme automne
Élise Dubé, crédit : à venir
David Lonergan (Cap-Chat)

Écrivain, pédagogue, journaliste, scénariste et dramaturge, David Lonergan est né en Montérégie et a passé son enfance et son adolescente en France. Après avoir habité en Gaspésie et en Acadie, il est revenu s’installer en permanence à Cap-Chat, en 2014. Au fil des années, il a notamment écrit de nombreuses pièces pour le théâtre, un roman biographique sur la vie de Blanche Lamontagne, une biographie sur La Bolduc et une sur Françoise Bujold.

culturegaspesie.org/membre/david-lonergan

Portrait homme écrivain
David Lonergan, crédit : à venir
Le 3 juin 2021, célébrons la fierté gaspésienne!

Qu’on soit Gaspésien.ne.s d’origine, de cœur ou d’adoption, il y a plein de raisons d’exprimer sa fierté! Joins, toi aussi, le mouvement en participant à la grande vague bleue de la Journée de la Gaspésie, le 3 juin.